Le climat consiste en une étude des statistiques de variables atmosphériques sur une longue période de temps, plusieurs décennies, voire plusieurs siècles.
La météorologie est la science qui étudie les phénomènes affectant la partie la plus basse de l’atmosphère terrestre (ou troposphère selon la définition du Larousse).
La différence entre l’étude du climat et la météo, c’est l’échelle de temps. Donc faire un parallèle entre la capacité à faire des prévisions météorologique et des prévisions climatiques, n’a pas de sens.
Comme on l’a vu ci-dessus, l’évolution du climat se mesure sur une longue échelle de temps. Le climat a évolué au cours des millénaires en alternant des périodes de glaciation et de réchauffement. La dernière période de glaciation remonte à 12 000 ans.
L’analyse des bulles d’air contenu dans des sédiments (glaces) ont permis aux scientifiques de constater que la teneur en CO2 était relativement stable.
Le CO2 est un des principaux gaz à effet de serre. “Les gaz à effet de serre contenus dans l’atmosphère ont un rôle important dans la régulation du climat. En effet, ils empêchent une large part de l’énergie solaire (les rayonnements infrarouges) d’être renvoyée de la Terre vers l’Espace ». C’est l’effet de serre.
Grâce à lui, la température moyenne sur Terre est d’environ 15 °C. Sans lui, elle serait de -18 °C (source: ministère de l’écologie).
Selon des études faites par le CNRS, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 40% depuis la révolution industrielle . Les activités humaines en sont la principale cause et toujours selon des études du CNRS les rejets de CO2 dans l’atmosphère seraient de l’ordre de 40 milliards de tonnes / an depuis la révolution industrielle.
Mais en 2022 elles seraient de 57 Milliards de tonnes, selon l’ I.A.E (International Agency for Environment)
Les rapports du GIEC font état du réchauffement climatique et préconisent de moins consommer (de viande), réduire les transports, etc. Le G.I.E.C indique que l’objectif est d’arriver à une neutralité carbone le plus vite possible et que l’investissement dans des centrales nucléaires n’est pas une solution compte tenu du délai de mise en œuvre (plus de 10 ans). D’où la préconisation du GIEC de mettre en place des énergies renouvelables comme les éoliennes.
D’autres comme J.M Jancovici prônent des objectifs de décroissance, seule solution pour limiter l’impact des émissions de gaz à effet de serre. Le raisonnement étant que les émissions de CO2 sont parfaitement corrélées à la croissance économique mondiale, que l’on mesure avec un indicateur appelé le « Produit National Brut». Ce qui signifie que la croissance économique n’est pas souhaitable, puisqu’elle se traduit par une croissance des émissions de gaz à effet de serre. D’ou ses préconisations sur la décroissance (parmi d’autres) comme la nécessité de limiter les déplacements en avion à 4 /personne dans une vie.
Cette agence crée en 1974 après le 1er choc pétrolier regroupe les représentants de 31 pays de l’OCDE. (ministre de l’environnement ou un délégué). C’est une agence intergouvernementale autonome. Son rôle est de fournir des avis aux pays participants sur la sécurité et la transition énergétique au travers de rapports, notamment un rapport annuel : “Annual World Energy Outlook »
Que dit l’IAE sur les émissions de C02 et le PNB ? Qu’il n’y a pas de corrélation entre les émissions de C02 et le PNB et de le démontrer avec des chiffres par zone géographiques ( cf lien ci-dessous)
L’agence préconise néanmoins la mise en œuvre d’une réduction drastique des émissions de CO2 et que l’on peut distinguer 3 régions dans le monde:
1-Les régions où les émissions de CO2 diminuent: USA, Europe, Japon/Corée, Australie et Nouvelle Zélande
2-Les régions où les émissions de CO2 augmentent moins vite que le PNB: Chine, Inde, Afrique, Amérique Latine.
3-Les régions où les émissions de CO2 augmentent au même rythme que le PNB: Moyen Orient et Asie du Sud-Est.
L’I.A.E produit des chiffres indiquant une stabilisation des émissions de CO2 depuis 2022 au niveau mondial, liée aux progrès techniques. Et d’affirmer que: “Depuis 1990, il faut 36% d’énergie de moins pour générer une unité de croissance (PNB) » . Ceci est dû à l’amélioration de l’efficacité énergétique des réfrigérateurs, moteurs électriques, chaudières, etc. Conséquences de l’innovation technique.
In fine, c’est la réalisation de l’objectif qui compte par la mise en œuvre des solutions et son acceptabilité par les populations.
A vous de voir…
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